Thalassa sans Jérôme
Il y a parfois de grandes étapes dans la vie d'un couple, et je crois qu'un page vient de se tourner pour Jérôme et moi. Eh, Oh, Moumouche, c'est pas pour de vrai, c'est pour de rire que j'écris ça hein...J'explique. Je suis marié à un phénomène unique, qui, ayant grandi au fin fond de la Haute-Saône, a décidé de devenir océanographe après avoir vu les émissions du commandant Cousteau. Après m'être obstinée, amoureusement, à regarder Thalassa à ses côtés pendant longtemps, j'ai élu le vendredi soir soirée ciné. Mais l'année que nous avons passé aux États-Unis est venue souffler...un vent de folie: plus de Georges Pernoud, nous avions perdu nos repères, et en rentrant, le "magazine de la mer" n'avait plus la même saveur. Plus cette fébrilité du vendredi soir, moins de soirée ciné de mon côté. Quelques tentatives de rébellion même quand j'ai osé imposer quelques épisodes des 4 400.
Et puis la semaine dernière, j'ai senti qu'il se passait un truc. J'ai surpris mon homme prostré devant le poste:
- C'est quoi ce soir Thalassa
- Oh, c'est nul, c'est sur New York
- Oh ben crotte, c'est pas sur les jkdfh de l'île de sqkljdl dont la survie est menacée depuis que les méchants japonais pillent leur réserves de poissons avec leurs gros chalutiers industriels ?
- ...
- Oh, y'a même un reportage sur Charlélie Couture
Bon, il s'est donc passé un truc de dingue, je me suis régalée avec Thalassa, allant presque jusqu'à pardonner à Georges Pernoud pour ses conclusions après chaque reportage "Il y en a vraiment pour tous les goûts ici!". Et bien ce soir, nous sommes passés à l'étape suivante, ce soir, l'ombre est sorti au ciné et je me retrouve...devant Thalassa (je lui ai fait croire que ce soir, c'était sur San Francisco...)
Ce soir, j'essaie de finir ça