Avent # 5 : falafels
N'en déplaise à Moumouche, ce soir, je cause friture. Dans mon fauteuil tout neuf. Devant la nouvelle star où mon Dédé semble atterré devant les candidats qui sont mauvais comme des cochons...
Falafels donc. Tout ce que j'aime :
- une boulette
- le moyen orient
- Gilbert Melki qui crie Yalllaaaaa- des pois chiches
- qui croustillent parce qu'ils sortent d'un bain de friture
Mais je dis aaaaattention ! Car le falafel est un plat casse gueule car il doit remplir une condition : frit mais pas gras. Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. Y'a des trucs frits gras : les chichis rances. Vomi. Et y'a des trucs frits pas gras : les bons falafels, Mmmmm. Tenez un exemple : cours de la Somme, y'a un très bon kebab : Chez Azizounette. Le chawarma est à tomber, mais les falafels sont frits-gras. 12 heures de digestion minimum. Alors que derrière les capus, y'a Adonis. La façade la plus glauque du quartier. Mais mais mais les falafels y sont divins (normal, on est chez Adonis). C'est un peu un secret d'initié, les mystères d'Eleusis quoâ. D'ailleurs, en y pensant bien, les mystes se baffraient des falafels. Voire ils se massaient avec les falafels. Bon j'arrête.
Ce qui me ramène à la travel fixette du moment : la Méditerranée, les îles... Le Levant ! car le falafel est LE plat levantin entre tous. Et je ne suis pas encore allée chez le levantins. Mon exploration du bassin méditerranéen s'arrête à la Turquie. Pas pour très longtemps. J'ai déjà commandé au père Noël ce mâââgnifique livre de cuisine sur Jérusalem, histoire de me préparer.
Allez, des citrons verts pour Moumouche, histoire de se débarrasser des relants de falafels !