Bob de Niro, New York et moi...

1 octobre 2013

(... Et il professore aussi, mais ça n'a pas gêné Robert le moins du monde, ils sont comme cul et chemise tous les deux )

Alors, comment raconter six jours à New York ?
En commençant par le début ? Je n'ai pas tenu de journal...
En vous postant mes plus belles photos ? Comme d'hab, elles ne sont pas terribles.
En vous donnant des bons plans ? Ca n'aurait pas beaucoup d'intérêt : ils sont dans tous les guides, et tout change si vite qu'il vaut mieux y aller au petit bonheur, c'est bien plus rigolo. D'autant que c'est une destination qui attire tellement de monde que la liste des guides est sans fin : à force de ramasser les bons plans, les bonnes idées, on se retrouve avec une liste longue comme le bras, découragée avant de partir car on n'aura jamais le temps de "tout faire"...

C'est déjà l'impression que j'avais eu quand j'y étais allée la première fois. Mon premier New York, c'était en 1993, j'y avais passé un mois sur un chantier de jeunesse avec la conviction que j'y retournerais la semaine suivante. Il a juste fallu attendre quelques années de plus... J'avais juste un peu peur que ça ne me plaise pas autant que la première fois, qu'il professore n'aime pas autant que moi, bref, un peu le trac ! Et puis non, c'est toujours aussi magique.

On peut tout dire sur new york, que c'est haut, que c'est grand, que c'est énorme, que ça va vite, que l'énergie déborde, que c'est électrique. Pour moi, c'est magique. J'ai l'impression d'être dans un film toute la journée. Alors oui, on petit regretter que ce soit parfois si propret, on aimerait entendre parler un peu moins Français, on rigole en comptant le nombre de magasin de vélos à Brooklyn ou les farmer's market qui vendent du kale au prix de l'or, mais n'empêche, c'est très cinématographique.

Contrairement à mon premier séjour où j'étais surtout restée à Harlem, on a beaucoup, beaucoup beaucoup marché dans Manhattan. D'un musée à l'autre. Up town, down town. Du nord au sud, de l'est à l'ouest, block par block, rue après rue... Ce qui est extraordinaire c'est le nombre de villes à Manhattan. On peut être chic chic chic sur la cinquième. Sportifs à central park. Un peu interlopes le soir dans east village... on peut être tout ça en une seule journée. On peut se croire dans pleins de films dans la même journée : avec Audrey Hepburn le matin et Robert de Niro le soir, ah, et Meg Ryan le midi parce qu'on n'était pas loin de Katz. Et puis Woody Allen et Diane Keaton. Et puis Al Pacino aussi. Et puis et puis et puis...

Zoltan, chez FAO Schwartz... allez, ne me dites pas que vous n"avez pas vu Big avec Tom Hanks ???
To be continued...