En amoureux
Des fois, avec Il Professore, on invente des conneries pour se retrouver en amoureux. Genre "on doit faire des travaux ça va faire beaucoup de poussière on peut pas rester avec les enfants t'vois...". Genre "on doit déménager, tu pourrais garder les enfants?". Genre "on décape dans l'entrée, je te dis pas avec les solvants...".
Depuis quelques temps, les travaux sont au point mort et on ne déménage plus. Chiotte. Alors j'ai fait quelque chose de pas chouette. J'ai fait mon oeil d'épagneul triste en appelant Moumouche (si si, même au téléphone elle voit) et je lui ai fait le coup du "j'ai trop de travail, avec les enfants je n'y arrive pas. Risqué. Parce qu'en 15 ans de bons et loyaux services à l'éducation nationale, je n'avais jamais rien dit de tel. ben ça a marché.
Après un aller retour express et largage des gnauds à Paris, je coule depuis vendredi de longues journées avec mon cher et tendre. Celui là même qui me trouvait sapée comme Marie Pierre Casey. Mais je ne suis pas rancunière. Faut dire qu'on s'est fait un programme au poil : boulot, boulot, boulot. Parce que cette andouille a vraiment du travail. Ce con ! Alors moi, ben, je m'y suis mise aussi. Des années que je n'avais pas travaillé comme ça, ça me fait tout drôle...
Mais tout n'est pas si noir. Au milieu de cette veillée d'arme (rédaction de publi-préparation de cours- correction de copies) on a résussi à :
- inviter du monde
- aller au ciné
- boire des coups en terrasse
- retourner au ciné
- boire des coups en terrasse
- coudre une robe (ce coup ci, il trouve qu'elle fait infirmière)
- manger des huitres et boire du blanc en terrasse...
Mes les bonnes choses ont une fin, on part retrouver les gnauds à Vesoul. Je vous rapporte un morceau de comté et quelques histoires de Franche Comté, soyez bien sages !