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elle est toujours un peu à l'ouest
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24 décembre 2010

Truffe # 24 : Une journée à l'ouest

Voilà, mon calendrier se finit aujour'hui, et j'ai gardé le meilleur pour la fin. Comme me le faisait récemment remarquer Faustine, je suis très Elle magazine... Une des rubriques que je préfère c'est "une journée avec", ça me fait rire, mais ça me fait rire. Alors rien que pour toi, je te fais la journée à l'ouest. Action !

" L'heure à laquelle je me lève dépend de mon activité : quand je fais cours, je me lève vers 6 heures 30. Je n'ai pas besoin de réveil, ce métier me donne une énergie pas croyable, c'est fou ce qu'on peut recevoir des élèves. Ce sont des adolescents, mais ils ont une vraie curiosité, un immense respect de la parole et -je crois, enfin c'est ce qu'ils me disent, les yeux humides- une vraie passion pour l'histoire. En fait, je crois que c'est surout la relation qu'on réussit à construire avec eux, et pour ça, il faut les encourager, les pousser à se dépasser. L'amour de ce que l'on fait c'est capital...

Puis on prend tous le petit dèj ensemble. Chez nous, la cuisine est au coeur notre espace, c'est la pièce où on se retrouve tous. Je fais TRES attention à ce que mangent les enfants. L'alimentation c'est capital. Et puis ce n'est pas difficile, ils aiment tout : pain à l'épeautre, flocons de quinoa, purée de courge... c'est bon de les voir manger comme ça. Ils s'habillent tout seuls. Je dois dire qu'ils sont très autonomes : devoirs, fringues, je n'ai pas grand chose à dire. Puis ils partent à l'école et c'est ma journée à moi qui commence.

En fait, je ne la vois pas passer, je suis très absorbée par ce que je fais. D'ailleurs, le midi, je ne mange pas. Ca viendrait me peser sur l'estomac, j'ai horreur de ça. Je travaille dans ma salle de classe. Les cours s'arrêtent vers 16h30, et je retrouve mes amours. On se raconte notre journée, on est hy-per complices. Puis je leur prépare leur repas. Le repas, c'est capital. Pedant ce temps, je passe quelques coups de fils, à ma mère, à ma soeur (on est hyper proches, et la famille c'est capital). Ou je passe faire un tour chez mes voisins, j'ai des voisins adorables. Les voisins, c'est capital.

Puis l'Homme rentre à la maison. Il a un métier très prenant, c'est un passionné. En fait, on est passionnés tous les deux, la passion, c'est capital. Le plus important dans le couple, c'est d'entretenir ça, on essaie de se surprendre tous les jours, de se garder des moments à deux. C'est un vrai travail en fait. Quand les enfants partent se coucher, je prends soin de moi, je me fais couler un bain aux huiles essentielles et j'allume une bougie "figue rotie à la badiane", j'adooooore. Ensuite, ça dépend de l'inspiration, soit je reprends un passage de Kant, soit je médite avant d'aller au lit... Avec une vie comme ça, pas besoin de me chanter de berceuse"

Allez, joyeux noël à toutes, petite trève de Noël, je reviens bien vite avec des images.

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Commentaires
I
La bougie à la figue, c'est capital
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V
rrrrrRRRRRRrrrrrr, je ris.
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L
Au fait... Toi qui lis ELLE de la première à la dernière page... Tu m'as vu dans celui de cette semaine ? ^^
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C
Tu as oublié de préciser que tu vas souvent te ressourcer chez tes parents à la campagne !<br /> (merci pour ce calendrier de l'Avent, tu racontes tellement bien ! Tu me réchauffes tiens !)
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T
Vraiment très drôle!!!et merci pour ce mois de décembre si intense, j'ai bien ri tous les jours, et c'est capital, un moment de franche gaîté, dans une journée!
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