mars # 13 : un peu dans le caca...
Là, j'ai pas l'air, mais je suis dans l'évitement à fond. Demain, c'est mon dernier mardi avant les vacances. Autant dire l'Everest. Même avec les postures du streching de la mort de ce soir. mardi, c'est le jour où je fais cours au lycée. En Anglais. Le truc dont je me demande pourquoi je me l'inflige (alors que la sixième de Raymond, c'est quand même bonnard même si je râle) et que je suis toujours soulagée d'avoir fini. Jusqu'au mardi d'après... Sauf que malgré tous mes efforts, je n'ai aucune, je dis bien au-cune idée de ce que je vais faire demain avec eux. Et qu'il est hors de question que je sorte mon joker "c'est Noyel, on regarde un DVD". D'où le titre.
Bon, je vous livre tout de même ma petite perle de la soirée. En conseil de classe, la prof de sport a parlé de "course endurée". Ouhhhh, ça la course endurée, ça va rester un grand souvenir. Avec ma collègue, on s'est un peu mal tenues. On a commencé à pouffer bêtement. Et puis voyant que tout le monde trouvait ça parfaitement normal de parler de course endurée, on a piqué un fou rire nerveux. Deux heures après, j'en glousse encore. C'est curieux ce déterminisme de la matière enseignée. Le prof de sport (moi, je continue de le dire avé l'accent du Havre : le preuf de speurt) c'est une espèce à part. Généralement über rigide (normal, il n'a pas de bureau où se réfugier, ni de grande règle en bois pour se défendre en cas d'attaque), il règne une über discipline dans son cours. Alors que le prof d'histoire géo est un gros branleur (cours pas préparés la veille au soir) gaucho (bordel ambiant dans la classe) délégué syndical. Un intrus s'est glissé dans ce portrait peu flatteur du prof d'histoire géo : sauras tu le retrouver ?
Vous me verriez devant mon bureau ... ça sent la panique : y'a des bouquins ouverts partout, des pages imprimées, un dictionnaire prêt à exploser. Mon dieu, donnez moi la force de survivre à cette épreuve. Je ne me moquerai plus de mes collègues. Je ne dirai plus de mal des blogueuses qui portent du moutarde. Je m'essuierai bien entre les orteils après la douche...
Vériez... c'te honte, c'est dire le désarroi ! A part ça, ça c'est très bien passé !