Yoholoholohlhooooogghhh keuf keuf
C'est ça qui est bien quand on poste une fois tous les six mois, c'est qu'on peut yoddler dans le vide (je pousserais même le vice jusqu'à dire yoddler à poil sur les cimes, mais bon, des fois que ces âmes sensibles viendraint à passer par là) à pleins poumons, d'où le keuf keuf de la fin du titre.
Par quoi commencer, si ce n'est pas mon rituel "ah, enfin des vacances, c'est pas trop tôt bordel". Enfin n'allez pas vous dire que c'est gagné pour autant. Je suis sensée être au fond du gouffre, puisque il professore est parti professer 10 jours au Vietnam et qu'il était initialement prévu que je l'accompagne. J'en suis à j3, et pour l'instant tout va bien. La suite dépendra de jeudi. Vous savez jeudi, la journée d'action de grâce grève de la dernière chance. Celle où j'ai réservé des billets de train pour Paris avec les gnauds. Soit j'arrive à rallier la capitale pour 4 jours de folaï. Soit je suis la plus malheureuse de la terre. Affaire à suivre.
A part ça, en bonne blogueuse historique, je serais censée vous montrée à quel point mes petites mains se sont agitées autour des aiguilles : le twenty ten cardigan avec les wonder boutons de la mercières (ils sont beaux Barbara, ils sont beaux), le gilet de Camille (oui, 3 ans après tout le monde, ma fille peut enfin sortir la tête haute avec le gilet en point mousse qu'on dirait sorti de la rue de Tournon), mon étole fleur, et le gilet d'Alice qui est en bonne voie. Mais je n'ai pas d'appareil photo. Et comme ça je n'ai pas à m'excuser de la qualité des photos, qui, belle lumière ou pas, sont toujours pourries (vous avez remarqué comme tout le monde s'excuse de la qualité des photos ces temps ci ???). Donc pas de nouvelles de mes ouvrages de dames. Ah si, juste pour rire, je me suis relancée dans un pantalon. Je savais que ça vous plairait.
Pendant que l'humeur est à la rigolade, deux trois mots des événements des dernières semaines : on n'a pas eu de cantine pendant deux semaines (et pourtant, on s'est bien marrés, avec un record de 7 gnauds à table), Raph a frôlé une gangrène de la bouche, rapport à une carie purulante (je peux vous dire que je n'en menais pas large chez le dentiste), je souffre d'un reflux gastro-oesophagien (comme les bébés, mais je ne crache pas de lait caillé) je dors super mal, mais je garde bon apétit ce qui est assez rassurant, j'ai participé à un concours de air fanfare (et à plein d'autres trucs débiles, mais le air fanfare, je crois que c'est ce qui m'a le plus fait marrer), je n'arrête pas de faire de la compote de pommes, et de la soupe, et je crois que demain, je vais aller m'acheter un steak à la boucherie... Voilà. Je me relis et je trouve ça super gore, mais allez savoir pourquoi , je vais laisser le tout en l'état. Roots.
Et puis pour vous montrer que je suis encore un peu civilisée, une photo de Toto. Non, on ne regarde pas la Madone du cabas, mais la tête qui dépasse. C'est le futur cadeau de Noël d'Alice. Ca faisait une éternité que je ne m'étais pas éclatée (pas moins) à faire quelques chose. Dès que je coince un photographe, je vous en dis plus.