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elle est toujours un peu à l'ouest
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4 octobre 2010

Des visages des figures

Bon, avant que vous vous mettiez toutes à fantasmer, non, je n'étais pas à Bègles samedi soir pour assister au retour sur scène de Noir Désir, même si franchement, j'aurais bien aimé quand même un p'tit peu. Mais j'ai failli, et puis mes voisins m'ont tout raconté, j'y étais preque... (Renaud, c'est pô grave, on se rattrappe avec Sharon bientôt, et en passant, j'en ai de bien bonnes sur Eiffel, ça c'était le message pour le maquisard de l'autre côté du boulevard)

Alors quoi ? Voui, joli temps de cochon, j'entame aujourd'hui ma longue période cycliste qui sent le chien mouillé et mal coiffé... Moi, l'automne, j'ai horreur de ça. Eurk comme disent les gnauds. Pas du tout dans le mood "j'ai envie de me lover dans mon shawl en baby alpaga en lapant du thé au beurre de yak en écoutant des gymnopédies de Satie". J'aurais pu ajouter "d'allumer des bougies parfumées". "créer un cocon pour les miens". "cuisiner des cakes réconfortants chocolat-épices-gingembre-cardamome-piment d'espelette". Muhahahaha (rire de dément type Satanas dans les fous du volant). Chuis mauvaise.

Non, je voulais vous parler de ma soirée de samedi. Vous allez dire que je m'emballe à chaque fois que je vais au cinéma, mais c'est une période faste, tout ce que j'ai vu ces derniers temps m'a beaucoup plus (je ne vous ai pas parlé d'Inception, mais j'ai trouvé ça top top). Samedi donc, abnégation et renoncement, pas de festival rock, mais un film sur les moines. En Algérie. Dans les années 90. Qui meurent à la fin.

Après cette entrée en matière, Comment vous expliquer que ça me bouleverse à ce point. Car oui, c'est bien de ça qu'il faut parler. Moi, la pas contemplative pour deux ronds. Qui aime les films bavards, urbains, mafieux, j'ai vécu ce qu'on peut appeler un choc. Un des grands moments de cinémas qui viennent chambouler votre top ten des scènes de films pref de pref. J'ai maintenant un nouveau somment dans mon panthéon cinématographique, entre Tendres passions, "Fame" et "Le parrain", il y a maintenant "des hommes et des dieux". La scène du dernier repas ... dio dio dio comme disant ma grand tante en s'évantant ! Ces regards, ces sourires qui disent la foi et la peur de ces moines. Non, ça ne vous a pas fait ça cette scène ? Allez, pour une fois, je ne vais rien vous demander, ni votre top ten, ni le film qui vous a bouleversé. Non, je vais juste vous dire d'y aller.

des_hommes_et_des_dieux_beauvois

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Commentaires
M
Tu m'as décidée à y aller! Les avis sont d'ailleurs unanimes sur ce film.
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C
Ah oui, cette scène-là, elle m'a fait ça aussi.
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M
suis allée voir ce film seule un soir. Le choc. j'en attendais rien. C'est un évènement. Allez-y. moi , j'etais un peu angoissée à l'idée de la fin-violente ou non?-J'aimerais le voir encore une fois pour le savourer. A sa juste valeur. <br /> vous en parlez très bien. Sans chiqué. La scène de la cène, reste , pour moi aussi , peut-etre mon plus grand moment de cinéma.<br /> marie
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A
Avoir vécu en Franche-Comté et avoir horreur de l'automne, est-ce possible ?
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W
bah quoi, l'automne? reprise des soirées mondaines, préparation de noël, tricothés spécial cho7, gnauds qui n'en n'ont pas encore jusque là de leurs profs, vernis à ongle qui s'écaille sous les bottes de pluie, tous ces petits plaisirs simples à ne pas sous-estimer... pour le beauvois, je trouve qu'il ne se bonifie pas en vieillissant.
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