Pour faire plaisir à la mercière...
Parce que c'est les vacances, que je peux écrire des conneries tous les jours, que je l'avais promis à Clem, et que non, je ne montrerai ni mon peasy, ni la nouvelle wonderfull tunique de Camille... Deux billets de suite sans couture, sans tricot, sans cuisine ni gnauds, je ne sait pas si c'est bien raisonnable (en fait, je fais un concours du billet avec le moins de com possible). Quelques réflexions profondes sur le parfum, ceux qu'on aime, qu'on a porté, qu'on met encore et toujours, qu'on déteste...
Au risque de paraître vieille crade, puisqu'il était question hier de musique, de fanfares et tout et tout, j'avoue avoir un faible pour la vieille odeur rance des salles de pestak' qui sentent la bière qui poisse, la cendre froide et le tshirt qui a sauté dans tous les sens. Mais promis juré, je me lave, je mets mes affaires au sale, et puis de toute façon, on ne fume plus dans les salles de concert. Et puis je ne vais plus au concerts, ou alors en plein air, ce qui résoud le problème.
Alors, qu'aime-je, qu'est-ce que je mets-je comme sent-bon ? Bon, autant l'avouer, sans prosélytisme aucun, je crois que je suis total Guerlain addict. Rraaah, la Shalimar de Moumouche quand elle sortait le soir, qu'elle était coifée comme Cléopâtre avec sa robe en soie noire aux hirondelles. Là, méga grosse madeleine. Après, elle a porté Mitsouko, qu'elle porte toujours, re Mmmmmmm, toujours et encore. Par contre, peu de parfums de femme dans ces vieux souvenirs. Bonne Maman porte Calèche (franchement, heurk) depuis toujours, mais je préfère me souvenir du parfum de son tabac. De l'Amsterdamer, dans lequel elle mettait des rondelles de carottes pour ne pas qu'il se désèche (oui, ma Bonne Maman fume la pipe). Et puis mon arrière grand mère portait de l'extra vieille.
Le premier parfum que j'ai porté, c'est l'Heure bleue, il m'en reste un fond de flacon, offert pour mes trente ans, mais ça m'est passé. J'ai changé plein de fois depuis. Mais mon préf de préf est depuis quelques temps un parfum au nom ri-di-cule. Allez, je l'écris : Pamplelune. Qu'est-ce que c'est tarte !
"Mmm ça sent bon ce que tu portes, c'est quoi"
"Oh, rien, un truc au pamplemousse"
Impossible d'avouer, primesautière, "Je porte Pamplelune depuis des années". Franchement, ils ont pensé à quoi ? A part ça, c'est un bonheur ce parfum, j'ai l'impression d'être en Italie, à Positano, à Amalfi même en plein mois de février. Et puis, un peu plus rarement, quand je ne suis pas dans une agrume attitude, je porte un parfum d'homme : Héritage. Qui est poudré à souhait, très Mmmm aussi (réflexion entendue à mi voix d'un sixième que je venais d'aider à corriger son cahier "T'as vu, elle a mis son parfum qui sent bon"). Et puis il y a le parfum qui sent trop bon pour être porté "Un jardin en Méditerranée", qui sent la figue à plein nez, mais là, c'est juste pas raisonnable, si on le respire trop longtemps on parle Italien sans s'en rendre compte !
Allez, demain, je vous parle des derniers livres qui m'ont plu !