Taras et Tamer

Qu'est-ce que ça a été difficile de lui trouver un titre à ce billet, j'hésitais entre "Catherine et le grand Mamamouchi", "Turquerie", Carnaval, Karnaval, Edise et Tamer sont dans un bateau, ou plus simplement, Kolectif Istanbul. Avec les vacances (Ouèèèèè) de février, revient le temps de :
1- la glande, les tuniques à gogo, le bon temps passé avec les gnauds sans avoir à les housipller parce qu'on est toujours pressés,
2- le carnaval des deux rives, auquel je participe pour la troisième fois. Les deux éditions précédentes s'étaient faites autour d'une collaboration avec le Québec (et la fanfare Pourpour), mais, année de la Turquie oblige, c'est une fanfare turque, le Kolektif Istanbul qui est l'invitée cette année.

Bon, les rangs se sont éclaircis, et on compte maintenant 4 lecteurs, Moumouche (qui sait que, quand il s'agit de Turquie et d'Istanbul, je perds un peu mes moyens) Renaud (rigueur musicale et déontologie obligent) Nathalie (forcée par Renaud) et Robert (intrigué par le potentiel Turc pas rasé de la chose... et il n'a pas tort). Comment c'est le Kolektif Istanbul ? En toute honnêteté, clairvoyance, mesure... C'est trooooop bien, c'est Turc, ça envoie à mort, c'est tout ce que j'aime enmatière de musique (un peu Taraf de Haïdouk, un peu fanfare Ciocarla, un chouille balkanique), c'est impossible de ne pas danser quand on les écoute (alors quand on joue, je vous raconte même pas), c'est terriblement joyeux (j'aime pas dire festif, c'est tellement galvaudé), c'est un énorme shoot d'endomorphine, de soleil (d'ailleurs, après la répét d'hier, je suis limite bronzée). Bref, c'est absolument irrésistible !

Alors, qu'est-ce que ça a donné cette première répétition ? Hummm, comment dire... Pour commencer, tout le monde appréhendait un peu la façon dont ça allait se passer. En guise de travail préparatoire, on ne nous avait envoyé que des mp3 à écouter. Parce que travailler à l'oreille c'est mieux. C'est fanfare. C'est Turc. Bon, ça fait une semaine que j'écouteça en boucle, c'est très agréable, mais c'est pas pour autant que j'arrive à le jouer voyez vous. Parce que les tempo est à 230, qu'il y a douze milliards de bémols à la clé et que les tonalités (ou modalités je ne sais pas) turques c'est pas trop ma culture. Enfin bon, c'est pas grave, le saxophoniste nous a tout expliqué. On a toooout travaillé à l'oreille, puis on s'est divisés en ateliers un peu partout, c'était très chouette. J'ai appris à battre des mesures à 9 (1-2/1-2/1-2/1-2-3 c'est très dansant). Ah c'que c'était bien ! Dans ces cas là, je me dis que j'ai appris la flûte juste pour vivre des moments comme ceux là. Bon, j'vous laisse, j'ai des poireaux sur le feu (enfin je vais les mettre à cuire, mais c'était pour faire une chute un peu moins exaltée)

C'est eux le Kolektif Istanbul

Comments

[chori]

je vois que tu me connais bien... "le potentiel turc pas rasé de la chose" ... c'est exactement ça!!
:o)

[toto]

elle peut y venir, ma crognotte? c'est où?

[Elsa]

Aaaaaaaaah que j'aime te lire !

[Mirabelle]

Moi j'ai pas tout lu j'avoue. Mais je souhaitais pointer mon passage quand même (pourquoi je ne suis pas considérée comme une fidèle moi hein ? Et Agnès, elle est où Agnès ?)

[barbara]

Dis t'as rien d'intéressant à raconter ?
J'sais pas moi... ?!
De la couture, des pois et des rayures, de la cuisine, des moufflets... Un vrai truc quoi !

;-)