Vanité. Lustrage du poil.
Rhaaaaaaa... Là, sur le blog, en écrivant, ça rend assez mal, mais je viens de pousser un râle profond. De soulagement. De Kolossal bien être. Mes petits amis si vous saviez la semaine que j'ai passée... Je suis en train de devenir allergique à l'adrénaline, aux bousculades, aux décisions qu'il faut prendre rapidement, aux montagnes russes, beurk. Hein, non, je ne suis pas enceinte de quadruplés, non, Il professore n'a pas accepté de poste à Chikoutimi, et nous n'avons pas décidé de redéménager... Nan.
Rappel. L'été dernier, j'avais bien cru que je partirais travailler dans un autre établissement, où j'aurais fait une partie de mes cours en anglais. Et puis non. Tant pis je m'étais dit, ce n'était juste pas mon heure. Et puis la semaine dernière, rebelotte. Re sueurs froides "je ne serais jamais prête, pourquoi j'ai dit ça". Palabres sans fin avec les admnistrations diverses et variées...
Je n'avais toujours pas de poste, mais inspection lundi matin. Avec les cinquièmes "putain tu vas pas te faire inspecter avec eux". Dans la salle "tu aimes le vintage et les cartes murales, ben tiens, prends la 101 dans ta face". Avec la lampe du rétro qui pète. Avec Mattéo et Lucas que tu as envie de passer par la fenêtre parce qu'ils parlent à voix haute à côté du protal. Avec JP qui est gentil, qui voit qu'il y a une présence dans la classe et qui veut à tout prix parler. Avec Piotr qui veut faire la même chose. Sauf qu'il ne parle pas Français...
Et bien vous savez quoi ? J'ai été absolument admirable. On a tous réussi à remplir le tableau des contrastes de développement en Asie. Dans l'heure. Et j'ai eu droit à des compliments. Vi vi vi. Des compliments. Moâ. J'étais à deux doigts de lui dire de répéter, mais je me suis retenue à temps. Mais je vais cultiver ça. Je vais instaurer des jours de compliments, où je demanderai à mes proches de me flatter. Ce sera comme dans la folie des grandeurs "Flattez moi !". Je sens que j'aime déjà ça !