Ma salle de bal
Aaah, ça y est, j'ai ENFIN ressorti ma machine à coudre qui piaffait dans son carton ! Parce que le tricot c'est bien, mais si je veux me tricoter une robe, ça va prendre des siècle (et puis j'ai décidé que je ne tricoterai pas au delà du huit ans pendant quelques temps). Parce que vous comprenez, cette semaine, les astres sont de mon côté, Il Professore est parti en vadrouille (à Lille, punaise, je serais bien partie avec lui), aucun des enfants n'est encore tombé malade, et il ME FAUT une robe. Là maintenant tout de suite. Parce que, avec les jupes que j'ai , impossible de faire du vélo (or, depuis la rentrée, je vis sur mon vélo), alors je me suis dit (oui, je me parle beaucoup) "avec une robe très ample - genre, tu allonges une tunique tu as l'air d'être à ton douzième mois de grossesse - tu pourrais pédaler sans la moindre gêne, ça te donnerait de l'aisance dans le mouvement". Alors évidemment que j'avais une idée en tête. Très précise. Une poulerie qui me faisait baver depuis des semaines... LA G. Non, je ne donnerai aucune explication à ceux qui ne comprennent pas, vous n'avez qu'à suivre, à lire le japonais dans le texte... bref, à être ci-vi-li-sés !
Vous avez vu comme elle est belle ma table de travail ? Là aussi, grande première, j'inaugure ma salle de bal (le salon quoi). Parce qu'on a une cuisine salle à manger ET un salon. Et puis cette cheminée en marbre. Et puis ce parquet en point de Hongrie, c'est d'un cossu comme dirait ma grand mère... Je m'y vois bien dans quelques mois soigner mes bouquets de fleurs séchées, y faire brûler des bougies dyptiques en écoutant les gymnopédies de Satie si il pleut dehors (spécial dédicace à Rob') ou un concerto de Mozart en cas improbable de grand froid, avec un feu qui crépite. Oui, je sais, on a les fantasmes qu'on peut, le tryptique bougie parfumée mais subtile-fleur séchée- musique d'avant 1945 incarne pour moi une certaine idée du confort matériel.
Pour le moment ça ressemble à ça : meubles toujours pas montés, poussière, cartons, qu'on garde bien précieusement, des fois qu'on veuille redéménager, généreuse couche de poussière... Enfin bon, j'ai sorti la machine, découpé mon tissu, commencé à bâtir... Et c'était déjà l'heure d'aller préparer le cartable pour le lendemain. Allez, je suis sûre que pour la rentrée 2012 elle sera finie !
To be continued...