Le dimanche, fais ce qui te branche !
Eh, c'est pas parce que je poste un billet par semaine que je ne fais plus rien, faut pas croire ! J'ai même fait un truc dont je ne me croyais absolument pas capable (les tricoteuses aux mille en cours apprécieront) : j'ai terminé le gilet de Camille qui dormait dans mon sac de tricot réservé aux projets en stand by (oui, j'ai plusieurs sacs à tricot, et je crois bien que c'est en train de rendre Jéjé hystérique, parce que c'est vrai, c'est tellement bien rangé chez nous que ça fait un peu tache mes sacs...).
Modèle la droguerie (le petit gilet raglan en cachemire), pure wool dk de Rowan
Ce gilet a été pour moi l'occasion de prendre une grande décision : la prochaine fois que je tricote quelque chose pour les enfants, je choisirai un modèle un poil plus... un poil moins... je ne sais pas, je ne suis pas emballée emballée. J'ai l'impression d'y avoir passé du temps pour un résultat pas top top (toujours mes finitions, moyennes) et finalement pas si différentes des modèles qu'on trouve dans le commerce. Je me console en me disant que la couleur (un bleu de Prusse-bleu canard) est vraiment jolie).
Voilà maintenant le moment délicat de passer à une commande que je ne peux plus reporter sans le risque d'être condamnée à une mort violente : le pull pour mon fiston, Raphaël, alias le babos (oui, celui qui aime le dahl de lentilles, et qui veut porter sa chemise indienne en permanence, parce que son amoureuse, Tallia -Tallia- le trouve beau avec). Alors, je crois qu'il a abandonné l'idée du pull avec le chien (du même livre les enfants de la droguerie) parce que j'ai suggéré que ça faisait un peu bébé. J'ai essayé de vendre l'idée du top pull à étoile de Faustine. Je lui laisse le choix des couleurs : il le veut marron avec une étoile jaune. Glups. A 6 ans, avec son naturel de dépressif potentiel, je ne vais pas lui expliquer l'histoire des enfants qui ont porté l'étoile jaune, mais bon, on est partis sur du marron et du rouge. Je suis pas sortie de l'auberge !