bizuthage de braguette
Ne ja-mais, ja-mais, plus jamais faire confiance à Caro ! Cette femme ment. Et ça fait trois ans que je marche. Ça commence comme ça tout bêtement "Oh, un blog, vas-y lance toi, je t'assure c'est top!". "Le tricot, non vraiment, je t'assure c'est rien". Notez que je n'ai jamais mordu à la broderie, ça me paraît louche ce truc. Et puis récemment, quand elle nous a montré ça, j'ai encore mordu. Comme une bleusaille.
Faut dire que c'était trop beau. Le pantalon en lin ultime, écoeurant de perfection. J'aurais dû me méfier du "Pas SI difficile que ça". Parce que cette braguette mes petits amis, ça m'a limite rendue dingue. C'est le genre de truc...comment dire, un peu comme les chaises longues à déplier, je crois que tant qu'on n'a pas fait polytechnique, c'est même pas la peine d'y penser. A force de les observer, je note que les fortiches en couture ont certainement dû être balèze en géométrie dans l'espace, en math, ou en grec, des trucs qui nécessitent une totale capacité d'abstraction. Des trucs dont je suis totalement dépourvue.
Mais je suis du genre tâcheronne obstinée. Alors à force d'efforts, voilà :
Le résultat est un peu froissé, pas parfait, parce que, toute contente de la braguette, j'ai joyeusement merdé sur les poches. Pas terrible les poches. Mais le résultat est trèèèès agréable à porter. Un pantalon en lin tout doux, tout large comme je les aime. On va dire que c'est un brouillon.
Et pour reprendre une idée de Sandra, le mot d'ordre de la semaine sera "la reine de la braguette, c'est Catherinette" !