Vuoi il bene, hai il bene*
Aaaah, les vertus apaisantes du tricot. L'effet euphorisant d'un gilet aux aiguilles n°8 qui monte plus vite que son ombre. Joie de tricoter de la barbapapa. Bonheur du cadeau de Noël différé (merci merci merci ma soeur !!!). Et puis, ça doit être efficace pour crever les yeux des aiguilles n°8 non ?
*Littéralement: "si tu veux le bien, tu as le bien". C'est ce que disait un vieil ami (très démocratie chrétienne) de mon arrière grand oncle, Zio Filippo, lui même déjà très vieux. Je devais avoir 8 ou 9 ans quand il me disait ça, et ça avait le don de me rendre... dingue. J'avais envie de lui hurler "vieille bique, je pince ma soeur si je veux, et tant pis si elle me retourne une torniole. Je suis pleine de vice, et je trouve ça plus rigolo que ta morale à 1000 lires" (mille lire à l'époque, c'était le prix d'un tour de manège). Depuis, dès que quelqu'un (en fait ma soeur ou ma mère) commence à me faire un délire peace et tout le tintouin, je prends mon air de Bernadette, et d'une voix suave, je dis "vuoi il bene, hai il bene".