o sole miooooo
S'il y a bien un jeu auquel j'adore jouer en hiver, c'est celui de Gaëlle, c'est se dire "si je pouvais partir là maintenant toute de suite, j'irais OU ?". Invariablement, la réponse est "au soleil", "loin", "ah la la, je retournerais bien là, ou là, et puis ici encore". Enfin bref, on se remet toujours à penser aux bonnes vacances qu'on a passées un peu partout. Je ne sais pas vous, mais j'essaie toujours de me faire des "réserves de bons souvenirs", à utiliser en cas de brushing Souchon, de temps maussade, de jours pffffff. Des souvenirs de quand il fait chaud :
- le sable qui chauffe la plante des pieds,
- le sable qui reste dans les sandales, et qu'on retrouve en rentrant à la maison
- le soleil qui chauffe les mollets (j'aurais dû mettre plus d'écran total)
- les doigts de pieds à l'air, avec les ongles vernis (ah mon dieu, mon vernis a lâché sur mon gros orteil gauche, c'est horriiiiible, t'as pas ton vernis que je fasse une retouche, c'est immmmooooonde)
- les coups de soleils sur les épaules (et puis quand on pèle enlever le plus long morceau de peau, je sais c'est un peu dégueu, mais je suis sûre que ça vous amuse aussi)
- qui frottent contre le draps quand on se couche, et que la lotion apaisante n'apaise pas (pas top ce souvenir)
- les cheveux qui frisouillent parce qu'on a un peu transpiré, et à cause de l'eau de mer (et que malgré tout, ça n'a rien à voir avec les frisouillis de jour de pluie je vous jure)
- les cheveux qui blondissent avec le sel et le soleil (alors là, ça fait très très très longtemps que ça ne m'est pas arrivé)
- la peau un peu bronzée (qui paraît même super bronzée entre 20heures et 20heures 12 à l'heure de l'apéro)
- le sable qui tombe du livre qu'on avait apporté à la plage
- le sel qui est resté dans l'élastique des cheveux (ça c'est une vraie madeleine)
- ah, et un truc que j'adore, ne me demandez pas pourquoi, c'est avoir les mains bronzées
Et puis un autre souvenir, parce que je me rends compte que je ne vous ai même pas parlé de Carlos. Un été, je suis partie au Portugal avec des amis. C'était dans le sud du Portugal, on regrettait amèrement d'être allés jusque là, parce que les plages étaient bondées, les hôtels hors de prix, enfin bref, le combat de trop. Donc on se retrouve dans un hôtel moche et cher, à 4 dans la même chambre. Allez savoir pourquoi, ce genre d'ambiance est rarement propice à l'élévation de l'esprit, à la réflexion sur la vanité de la condition humaine, sur les considérations sur la physique quantique, ces trucs là. Alors on a commencé à faire un concours très con : celui de la chanson la plus naze qu'on pouvait connaître (Philippe Mayer nous a piqué l'idée après, mais je vous jure qu'il n'était pas dans la chambre). On a cogité longtemps, et dans cette effervescence intellectuelle, c'est une chanson de Carlos qui l'a remporté à l'unanimité :
"Papayou, papayou, papayou papayou lélé, j'ai le plus gros des papayou lélé qu'on ait vu depuis des années.
Papayou, papayou, papayou papayou lélé, ma mère me disait, faut pas le montrer ça f'ra des jaloux dans l'quartier..."
Allez les biquets, je suis sûre que vous l'avez déjà dans la tête. Non, ne me remerciez pas. Papayou, papayouuuuu...