Avatars
Parfois, quand je maîtrise un sujet, je fais des trucs dingues. L'impro. Total free staïle. En vrille velu. Mes béguins par exemple (aaaah, je vous vois sourire bande de hyènes perfides). Je me suis aperçue qu'ils étaient bien plus beaux sans la visière. Oui. Vous avez raison. Parfois la vie me fait peur à moi aussi.
J'explique. J'ai été amenée à en réaliser pour des petits garçons. Autant dire sans fleurettes ni rubans ni visières de Laura Ingalls. J'ai eu envie d'un truc un peu aviateur. J'ai pensé années 20 et tout le tintouin. Je me suis lancée et je me suis bien amusée. Mais grande gourdasse, je n'ai pas pris de photo (c'est vrai que j'aurais pu faire un album de mes chapi chapo... et remettre à jour les autres albums, mais ça, c'est une autre histoire!).
Mais c'était sans compter l'activité atelier du père Noël qui règne à la maison, et le petit ensemble que je viens de terminer pour ma nièce. Parce que, pour les filles aussi, c'est mieux sans visière.
Malheureusement pour vous, je suis tombée amoureuse de l'accessoire le moins photogénique du monde. Côté matière première, c'est la même association que la jupe de la kolkhozienne. Et puis j'ai remplacé le ruban par une bride, je trouve ça plus joli. Mais le béguin n'a pas dit son dernier mot.
Cette version "désingallsisée" m'a fait pensé à un modèle tricoté il y a trèèèès longtemps. Il n'en fallait pas plus pour que je me jette sur mes aiguilles :
C'est de la baby wash (anny blatt ou bouton d'or, je ne sais plus) traînait dans mon panier depuis des lustres en attendant d'être éradiknitée, c'est chose faite. Pour le cordon, même chose, fond de panier, que j'ai montée en i-cord avec mes dpn tout le long du béguin. (c'est juste un point technique, c'est pas grave, je vous JURE que certaines personnes ont compris ce que je viens d'écrire!)
J'avais laissé des ouvertures derrière pour laisser passer d'éventuelles tresses de poupées, mais c'était sans compter l'imagination d'Alice...
"Zou, on le retourne, et c'est pil poil pour les oreilles de mon raton laveur chéri..."