Métaphysique
Est-ce parce que j'ai vu des lamas aujourd'hui ?
Parce que c'est mardi, et que ce soir on mange des raviolis ?
Ou bien à cause de mon pèlerinage rituel de fin de vacances à Besançon ?
Sans doute aussi parce que, je vais bien finir par les faire ces putains de cartons,
Et parce que je bats mon record personnel d'insomnies en ce moment et que je yoyote sévère entre 2 et 6...
Le fait est que j'ai des angoisses métaphysiques. La métaphysique, mes petits amis, c'est cette branche de la philosophie qui se concentre sur les questions comme qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre avec ce jean pour cacher mon gros cul, quel est le sens de la vie, d'où vient le vent, la mort est-elle une finitude. Non non non, on, ne rigole pas. Enfin pas tout de suite. C'est que ça me travaille cette histoire de déménagement. Jesaispasvousmaismoi, à chaque grand changement, j'ai déménagé. Pour faire des zétudes, suivre il professore, travailler, avoir des enfants. A chaque ville sa petite histoire. En attendant la prochaine étape.
Et là ? Et après, hein? Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ? Et si on n'avait plus rien à faire de neuf après ? Et si ...On s'ennuyait ? Je trouve ça assez impressionnant de se dire "Voilà... On s'installe". On pose les bagages, et on arrête. Non que j'ai eu une vie de nomade jusque là. Mais cette " incertitude" me plaisait. J'avais l'impression, à chaque fois de chercher autre chose, de plus, de mieux, de différent. Que ça me poussait...
... Et que je vais devoir trouver autre chose maintenant.
Bon, allez, assez raconté de conneries (un jour, j'assumerai mes textes un peu sérieux sans me sentir obligée d'écrire une pirouette cacahouète à la fin, vous verrez). J'ai trouvé un patron, du tissu, une machine à coudre, et je me suis fait LA TUNIQUE A FLEURETTES DE LA RENTRÉE, histoire de me dérouiller un peu. Elle est top top top. Voilà. Vous êtes contentes hein?