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elle est toujours un peu à l'ouest
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8 décembre 2006

les aventures d'un basque aux antipodes...preMière

J'aime bien le vendredi. Je n'ai pas cours, je garde Alice avec moi, et les grands sont à l'école. Il fait, aujourd'hui encore, un temps de cochon, je suis à l'heure dans mes lessives, j'ai fini de remplir les bulletins...Ah, sentiment de plénitude qui tient finalement à des choses assez dérisoires. Alors, si je regarde bien ma montre, j'ai 5 minutes pour parler d'autre chose que d'IUFM, de salle des profs, de tricot ou d'aiguilles en tous genres. On va causer voyage pour changer un peu.

Aussi loin de que je remonte dans mes souvenirs, j'ai toujours aimé mettre trois affaires dans une valise et partir me promener.
J'aimais ça petite. J'avais l'impression de partir au bout du monde dans cette grosse ford taunus (punaise ces housses beigeasses tu te souviens Agnès?).
J'ai continué à aimer ça ado, de façon excessive cette fois. De mes années d'étude je garde plus de souvenirs de voyages que d'amphi... je crois que je n'exagère qu'un tout petit peu. Le premier gros achat "de grande" que j'ai fait à cette époque, c'était un sac à dos (superbe, vert d'eau et turquoise, avec Catherine D'Estivelle brodé dessus). Je crois bien que c'est l'idée que je me faisais du luxe : pouvoir partir n'importe où n'importe quand.
Aussi, j'ai toujours aimé, admiré les voyageurs. Parenthèse qui fait rire, je passe à l'aveu gênant : j'écoutais Lavilliers en boucle, et j'étais dingue d'un type de ma cité U qui roulait en van VW et qui avait voyagé un peu partout (C'est marrant ce besoin d'avouer des choses un peu honteuses...). De façon plus sérieuse, j'ai toujours adoré les rencontres qui se nouaient en voyage. En y pensant un peu, je m'aperçois que ça a souvent été un point commun avec mes amies (ah,les goélands que Claire avait photographiés à travers les États-Unis pour m'en faire un album...),puis avec Jérôme.

J'ai perdu l'envie de partir à tout prix, mais pas celle de "voir le monde", se sentir "en mouvement". J'aime toujours autant les récits façon vieille école, genre Ella Maillart (d'ailleurs, j'ai vu que Mazzuco, dont j'avais beaucoup aimé Vita, a écrit une bio d'Anne Marie Schwarzenbach, au cas où le barbu au traîneau soit en panne d'inspiration)...Oui, le côté routard, je refuse de payer plus de 10$ la nuit et de manger autre chose que du plof mijoté pendant trois lunes, ça me barbe un peu.

Alors, quand j'ai entendu l'histoire de Luc, ça a fait tilt. Je ne connais ce garçon que par le bien que ma mère et mon beau père m'en ont dit. Quelqu'un qui aime les muxus ne peut être mauvais. Luc est jeune. Luc est Basque. Luc est parti en Amérique latine et a très gentiment accepté de me raconter quelques histoires comme je les aime. Demain, je lui passe la parole pour la première.

HPIM1630

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Commentaires
G
le monde est rempli de basques bondissants qui font le tour du monde. Ils reviennent ensuite souvent dans leur petit coin de paradis, comme on les comprend d'ailleurs...
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C
J'ai couché avec elle.
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F
t'as fait quoi au proviseur adjoint pour obtenir ton vendredi ?
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