Les ouacances...C'est la fin...

1 novembre 2005

Je m'étais jurée de poster un peu plus pendant les vacances, mais voilà... Alors que je m'étais préparée une retraite de carmélite à Vesoul (avec moult bouquins, cd tristounets, et films à rattraper, bref, de quoi faire chauffer un peu le neurone) en pensant avoir un temps de Toussaint (dans la joie et la bonne humeur, je cultive un goût assez prononcé pour ce genre de petit séjour un poil mélancolique, avec une ambiance, comme dirait Robert "A écouter du Satie en regardant la pluie tomber derrière les carreaux) les choses ne se sont pas déroulées exactement comme je les avais prévues. Il a fait beau et chaud. Pour ceux qui ne connaissent pas Vesoul, ce genre d'anomalie météorologique est déjà assez rare à la mi-juillet, alors pensez donc, fin octobre...Sieste au soleil, cueillette des dernières framboises, promenades, déjeuner au soleil dimanche...Non, vraiment, à part l'amère déception de ne pas avoir pu porter mon châle autant que je le voulais (vi vi, j'ai trouvé comment le porter) j'étais trop bien dehors pour aller me planter derrière l'ordinateur.

Mais bon, retour au "peurt" (c'est le port, mais avec l'accent Havrais, ça donne peurt, ils disent aussi la peurte, il est meurt...) ce matin, et je me dis que je vais profiter de ce dernier soir pour remettre le pied à l'étrier, en répondant à une question envoyée par Estelle, à qui je souhaite, au passage un très heureux anniversaire. Il s'agissait de retrouver son 23ème message, et d'en commenter une phrase.

23ème message "le lapin" que j'ai écrit aux États-Unis, c'était il y a un an, un siècle, une éternité (la la la, où tu voudras quand tu voudras...l'aquarelle de Marie Laurencin...Bon, je me calme sur les parenthèses, c'est n'imp'). Ça tombe plutôt bien, car il s'agissait d'une pseudo chronique d'Urgence. Je dis pseudo, car je n'avais pas regardé la veille, et je trompais mon monde en brodant sur les personnages secondaires, et notamment sur Neela. Donc, voilà la citation, Elle est à l'Ouest dans le texte "Elle irait bien titiller le stéthoscope de Kovatch, toujours trèsbruntrèsslavetrèsbeau". Bon, le niveau littéraire de ce billet ne a fait que j'ai choisi ça...Je ne sais pas bien pourquoi (non, je m'enfonce là!), Mais, j'ai retrouvé en le lisant, non sans un certain amusement, le style assez personnel de ces chroniques d'ER. Bon, je reconnais que ça ne fait sourire que moi. Alors pour terminer, puisqu'il s'agissait d'une chronique américaine, voilà la vue que j'avais de mon balcon à cette époque: