Les ouacances, acte 1
Il fait très moche, pas beau du tout du tout.
C'est les vacances, mais vu ce que j'ai dans mon cahier de texte...
Chéribiquet est parti 10 jours aux États-Unis. Raphaël a une "bonne" gastro.
Mes copines sont pas là.
J'ai pas trouvé de baby sitter pour cet aprèm' et j'ai pas pu aller cher le coiffeur.
J'ai pris 2 kilos.
Chuis moche.
Faut que je fasse un Mmmmmième courrier à la MGEN qui n'ont encore pas compris que j'étais rentrée, et puis un autre au rectorat qu'a pô compris que je bossais à plein temps...
Mais je m'en fous.
Et vous savez pourquoi?
J'en suis toute chose d'avoir réussi un truc pareil. J'ai l'impression d'avoir franchi un pas symbolique "Le birch comme étape initiatique, essai d'anthropologie tricotesque"...
Je m'étais juré de le prendre en photo porté, mais je n'avais personne sous la main capable de le faire. J'ai essayé de le faire en face de la glace de la salle de bain, j'ai préféré abandonner. Ce qui me frappe le plus, c'est la chaleur que ça dégage par rapport au poids...Autrement dit, je suis subjuguée par le pouvoir calorifère du birch.
Reste un problème. Comment le porter. C'est souvent mon problème: je suis séduite par un modèle sans jamais me poser la question. Mais je vais y réfléchir sérieusement...ça ferait beaucoup d'effort pour le limiter aux soirées télé non... Viens maintenant un moment que je chéris, celui du "qu'est-ce que je vais faire maintenant ?